Tuesday, April 28, 2009

La Danse Macabre... en Charango



Quiero hacer un agradecimiento público a mi buen amigo y hermano Lucho (Luis Fernando Coronado Porcel) que me trajo un excelente Charango de Bolivia en días pasados, con una acústica impresionante.

Este fin de semana comencé a hacer la adaptación para una pieza de uno de mis compositores favoritos, Camille Saint-Saëns: La Danza Macabra (La Danse Macabre, Opus 40).

Desgraciadamente, estoy en tránsito hacia Down Under en este momento, por lo que mi proyecto se congela por mes y medio.

La partitura no la pude subir a este espacio, pero si alguien le es de interés, entonces la mando por correo… aún así comparto dicho poema:

Zig et zig et zag, la mort en cadence
Frappant une tombe avec son talon,
La mort à minuit joue un air de danse,
Zig et zig et zag, sur son violon.

Le vent d'hiver souffle, et la nuit est sombre,
Des gémissements sortent des tilleuls;
Les squelettes blancs vont à travers l'ombre
Courant et sautant sous leurs grands linceuls,

Zig et zig et zag, chacun se trémousse,
On entend claquer les os des danseurs,
Un couple lascif s'assoit sur la mousse
Comme pour goûter d'anciennes douceurs.

Zig et zig et zag, la mort continue
De racler sans fin son aigre instrument.
Un voile est tombé ! La danseuse est nue!
Son danseur la serre amoureusement.

La dame est, dit-on, marquise ou baronne.
Et le vert galant un pauvre charron – Horreur!
Et voilà qu'elle s'abandonne
Comme si le rustre était un baron!

Zig et zig et zig, quelle sarabande!
Quels cercles de morts se donnant la main!
Zig et zig et zag, on voit dans la bande
Le roi gambader auprès du vilain!

Mais psit ! tout à coup on quitte la ronde,
On se pousse, on fuit, le coq a chanté
Oh ! La belle nuit pour le pauvre monde!
Et vive la mort et l'égalité!

La primera presentación de esta obra fue en 1875; Saint-Saëns realmente le puso música al poema de Henri Cazalis, publicado unos cuantos años antes y basado en la tradición oral francesa.

Un aspecto interesante de este Poema Sinfónico es la introducción del Xilófono como instrumento de peso en la obra (aunque el violín solista mantiene el protagonismo). Algo raro en aquel entonces… e inclusive hoy en día. Existe una versión interesante, donde el gran Franz Liszt adaptó la pieza completa al piano (dada la rareza del uso del xilófono y porque el piano era su pasión).

Ya comencé con los primeros 40 compases y es increíble cómo se escucha en este instrumento.

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